L'Etna
L'origine mythologique de l'Etna est liée à la gigantomachie : le géant Encelade, puni par la déesse Athéna pour avoir déserté le champ de bataille contre les Titans, se retrouve écrasé sous l'île de Sicile où il reste emprisonné[réf. nécessaire]. Les coulées de lave du volcan correspondent à son haleine de feu et il provoque des séismes d'origine volcanique lorsqu'il se retourne.
La mythologie grecque situe par ailleurs les forges du dieu Héphaïstos sous l'Etna où il y fabrique les armes des dieux de l'Olympe tels que le trident de Poséidon ou la foudre de Zeus avec l'aide des cyclopes forgerons, les bruits sourds s'échappant du volcan correspondant au martèlement des outils sur les enclumes.
Les Romains pensaient quant à eux que Vulcain, l'équivalent d'Héphaïstos dans le panthéon romain, se trouvait dans l'île de Vulcano, dans l'archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile.
Selon le poète grec Pindare qui désigne l'Etna comme la « colonne du ciel », Zeus a combattu puis enfermé le monstre Typhon, père de Cerbère et de la Chimère, sous l'Etna dont il cause les éruptions. Gardé par Héphaïstos, il portait des ailes d'aigle et avait cent têtes de dragon dont les yeux lancent des flammes.